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- la pierre du Manoir Masson
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- Le massacre de Lachenaie
- Le mystérieux castor
- Le petit pont rouge
- Les biscuits de matelots
- L'esclave de Terrebonne
- Les « étranges » débarquent
- Les fouilles archéologiques
- Plus près de Dieu
- Poisson d'avril
- Pourquoi une tour?
- Rendez-vous au pied de la croix de chemin
- Un curé qui en mène large
- Une nuit bien arrosée
- Un service postal illégal
Le mystérieux castor
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la rue Saint-Pierre porte le nom de Saint-Louis, en l’honneur du patron de la paroisse, Saint-Louis-de-France, et du seigneur Louis Lepage. C’est la plus ancienne rue du bourg.
Elle est principalement occupée par des marchands et des commerçants de détail de plus en plus spécialisés. On y retrouve le magasin de marchandises « sèches » de J.-E.Brière (Restaurant Da Pietro), le salon de barbier et restaurant de Marcel Richard, (Restaurant l’Accoutumée), la ferronnerie, la boulangerie et le garage de J.-B. Gauthier, (Pub St-Patrick et le Restaurant Chez Fabien). Cela fait de la rue Saint-Pierre le pôle commercial de Terrebonne.
M. Salomon Jacques a fait reconstruire son magasin général en 1923 qui est ensuite devenu la Ferronnerie Jacques et, plus tard, une quincaillerie Rona. Les historiens ne s’entendent pas pour expliquer la signification du castor. Pour les négociants européens, la peau de castor était le principal attrait commercial de l'Amérique du Nord. Les chapeaux et manteaux de fourrure étaient à la fine pointe de la mode. Est-ce pour montrer un signe de richesse ? Est-ce un porte-bonheur ? Qu’en pensez-vous ?